Si les précédentes tentatives pour recouvrer une créance impayée ont échoué, il est alors possible, toujours dans une démarche amiable, de tenter une mise en demeure.
Ce courrier se veut plus ferme que la lettre de relance et prévient des risques encourus par le débiteur s’il ne régularise pas rapidement la situation.
Il sera impérativement transmis en courrier recommandé avec accusé de réception ou par le biais d’un huissier de justice, le cas échéant, aucune procédure judiciaire ne pourra être lancée ensuite.
Il sera par exemple possible d’y mentionner le taux applicable par jour de retard et, si le débiteur est un professionnel, le montant forfaitaire facturable pour les démarches de recouvrement de créance que vous avez dû mettre en oeuvre.
Notez que l’ensemble des éléments écrits devront, pour permettre à votre débiteur d’identifier la créance en cause, mentionner les données suivantes :
- la référence de la dette : numéro de facture, contrat commercial…
- la date du document
- la date d’échéance de paiement
- les montants dus
- vos coordonnées (et celles du tiers en charge du recouvrement si nécessaire) et celles de votre débiteur