Dans un premier temps, le créancier doit entamer une procédure de recouvrement de créances à l’amiable. Pour ce faire, il peut user de tous les moyens qu’il a à sa disposition pour contacter le débiteur afin de demander le paiement des dettes. Des discussions et des négociations sont planifiées pour établir ensemble les modalités de restitution des créances.
Le créancier doit notamment entamer une relance commerciale. Cette démarche implique uniquement l’intervention des deux parties concernées, à savoir le créancier et le débiteur. Il s’agit d’un rappel pour signifier le remboursement de la dette. Il peut arriver que le débiteur oublie tout simplement l’existence de ses dettes.
Le manquement à l’engagement de paiement relève alors d’une simple omission. Dans ce cas, un rappel suffit alors pour que le créancier obtienne la somme qui lui est due.
Si la relance commerciale s’avère infructueuse, le créancier peut solliciter l’intervention d’une société de recouvrement. Le créancier mandate alors le professionnel, moyennant une commission fixée à un pourcentage du montant de la dette, pour la réalisation des démarches en vue de recouvrir le remboursement des créances. Le créancier peut aussi recourir aux compétences d’un huissier de justice. Ce dernier se charge de rédiger une sommation de payer. Le document officiel à valeur juridique fait office de réclamation pour demander au débiteur de restituer ses dettes suivant ses engagements auprès du créancier sans quoi il s’expose à des poursuites judiciaires. L’huissier de justice relance l’acte jusqu’au paiement de la totalité du montant de la dette.
Le recouvrement de créances est une mission chronophage et contraignante qui incombe au créancier notamment lorsqu’il fait face à un très mauvais payeur.
En entreprise, la tâche est assignée à un responsable en particulier. Les entrepreneurs peuvent déléguer la procédure à une société de recouvrement ou un huissier de justice. Ces alternatives impliquent des frais qui sont entièrement à la charge du créancier mandataire.