Si, dans le cas de la prescription civile, aucun recours judiciaire ne sera possible, un délai de prescription de recouvrement de créances échu n’empêchera pas, par contre, de se saisir des tribunaux s’il s’agit d’une prescription commerciale.
En effet, dans le cas de la prescription commerciale, le créancier pourra s’appuyer sur l’article 2247 du Code civil qui indique que “Les juges ne peuvent pas suppléer d'office le moyen résultant de la prescription” et espérer que son débiteur ne pense pas à cette notion. Le débiteur, quant à lui, s’il est au fait de cette règle et conscient que le délai est effectivement échu, et c’est très souvent le cas, pourra l’évoquer pour s’éviter une condamnation par le tribunal.
Par contre, dans le cas de la prescription civile, selon le Code de la consommation, un juge soulèvera automatiquement la fin de la prescription et rejettera la demande d’action en justice. La seule possibilité reste donc le recouvrement amiable.
Dans tous les cas, plus la dette est ancienne et plus son recouvrement devient difficile à obtenir.